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Nouveaux chercheurs au REPI
Sonia CHABANE (Assistante), Lisa DI GIACOMO (Doctorante), Zakari Yaou FAYCAL (Doctorant), Janis GRZYBOWSKI (Chargé de cours), Amélie KARRER (Assistante), Sophie LEDOUX (Doctorante), Mamadou OUANE (Doctorant), Matthias PETEL (Postdoctorant), Jan Yassin SUNCA (Postdoctorant) & Diana VOLPE (Postdoctorante) rejoignent le REPI. Bienvenue!
Sonia CHABANE (Assistante)
Bio: Sonia Chabane (elle) est doctorante au sein du REPI et assistante au département de sciences politiques de l'ULB. Elle est titulaire de trois masters : un du Global Campus of Human Rights avec une spécialisation régionale sur les droits humains dans le « monde arabe » (2021, major de promotion) et un double master en gouvernance des relations internationales de Sciences Po Toulouse et de l'Université Toulouse-1 Capitole (2022), avec une spécialisation en recherche. Elle possède aussi une licence de Sciences Po Toulouse.
Avant de rejoindre l'ULB, Sonia a été Chargée de projets à la Trans-European Policy Studies Association (TEPSA) pendant trois ans, où elle a géré, entre autres, la provision d'expertise académique à l’ensemble des comités et sous-comités législatifs du Parlement européen dans le domaine des affaires étrangères de l'Union Européenne (UE), en particulier sur les questions relatives aux droits de l'homme, au développement et à l'aide humanitaire, ainsi que la politique européenne de voisinage au Sud et au Sud-Est, y compris le « Moyen-Orient ». Entre 2023 et 2025, Sonia a été Global Fellow au Centre for Human Rights and Humanitarian Studies de l'Université de Brown et a rejoint JUSTES (JUSTice Ecologique et Sociale), un groupe de recherche interdisciplinaire du FNRS, qui mène des recherches sur la justice sociale et écologique.
Au cours des années précédentes, Sonia a enrichi son expérience en travaillant sur les déplacements forcés, l’aide humanitaire et la coopération au développement et les mécanismes des droits humains en Turquie, au Mashreq, au Maghreb et dans le Golfe, grâce à une expérience internationale dans des instituts de recherche (CNRS, Istanbul Policy Center), des universités (Yeditepe, Saint-Joseph de Beyrouth, University College London), des think tanks (TEPSA, European Horizons et Turkish Heritage Organization) et des organisations non gouvernementales.
Présentation des recherches: Ce projet de thèse examine comment les réseaux d'experts en Europe organisent la transformation écologique du secteur humanitaire, en particulier dans la région méditerranéenne. S'appuyant sur des études critiques de groupes de réflexion et des études postcoloniales, ainsi que sur des méthodes issues de l'ethnographie organisationnelle, il analysera l'institutionnalisation et l'opérationnalisation des engagements environnementaux à plusieurs niveaux de la gouvernance humanitaire. Promotrice : Isaline Bergamaschi.
Domaines d'intérêts:
La gouvernance humanitaire et ses transformations, notamment la transition écologique, l'intégration technologique et financière et l'évolution des relations de travail.
L'adaptation au changement climatique et la gestion des crises dans le sud de la Méditerranée, le Mashreq et le Golfe.
Les relations entre l'UE et pays riverains au Sud et au Sud-Est, notamment en matière d'aide humanitaire, de coopération au développement, de migration et de politiques frontalières.
Connaissances, expertise, pouvoir et perspectives décoloniales dans la gouvernance humanitaire et des droits humains.
Lisa DI GIACOMO (Doctorante cotutelle ULB-UCL)
Thèse de doctorat intitulée "EU Migration Diplomacy as Law-Making: An Interdisciplinary Study on Soft Law Formation and its Legal Effects in EU Migration Cooperation with Third Countries", financée dans le cadre du PDR “EU Migration Diplomacy as Law-Making” obtenu en collaboration avec Sylvie Saroléa (UCL, Équipe Droit et Migration).
Promoteurs: Julien Jeandesboz & Sylvie Saroléa
The research project examines the role of the European Union's migration diplomacy, through informal and non-binding mechanisms, in establishing legal norms outside its borders. The project considers the way soft law interacts with North African domestic legal orders and political structures, framing EU external migration governance as an instance of transnational law-making. The chosen focus of investigation for the project as a whole is the so-called ‘Rabat process’/Euro-African Dialogue on Migration and Development, and more specifically, Morocco and Tunisia.
Zakari Yaou FAYCAL (Doctorant)
Bio: Zakari Yaou Faycal est titulaire d’un Master en Relations Internationales option : "Paix et Sécurité, Gestion des Conflits et Politiques de Paix" obtenu à l'Université Abdou Moumouni de Niamey . Bénéficiaire du Programme d’Immersion Professionnelle des Jeunes Diplômés dans les Institutions de la CEDEAO, promotion 2024, Il a effectué son immersion à la Direction du Maintien de la Paix et de la Sécurité Régionale (Division Sécurité Régionale) en tant qu’Assistant en Sécurité. Il a travaillé au Ministère des Affaires Etrangères, de la Coopération et des Nigériens à l’Extérieur (Direction du Protocole d’Etat) en qualité de Chef de Division Réunions et Conférences. Puis, Chef de Protocole au Ministère de l’Agriculture et de l’Elevage en tant que responsable du Protocole. Enseignant (vacataire) de Droit International et des Théories des Relations Internationales respectivement à l’Université Tunisienne Internationale (UTI) et à l’Université Internationale (UIN) de Niamey. Zakari Yaou Faycal est agent bénévole à la Direction du Protocole d'Etat du Ministère des Affaires Étrangères.
Présentation des recherches: Son projet de recherche doctoral porte son intérêt sur les dynamiques de sécurité dans les zones frontales des trois pays constitutifs de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) – le Mali, le Burkina Faso et le Niger – depuis sa création officielle en Septembre 2023 jusqu’à décembre 2026, couvrant ainsi les premières années de cette nouvelle configuration géopolitique régionale. L’étude se concentrera spécifiquement sur trois zones frontalières interétatiques stratégiques, à savoir :
- La zone tri-frontalière Liptako-Gourma (Mali-Burkina-Niger) ;
- La frontière Mali- Niger (régions de Ménaka et Tillabéri)
- La frontière Burkina Faso- Niger (régions de l’Est burkinabè et Tillabéri)
Ces espaces frontaliers présentent une pertinence particulière car ils constituent à la fois : des zones d’insécurité chroniques marquées par la présence de groupes armés non-étatiques, des espaces où se déploient des initiatives locales de sécurité ( groupes d’autodéfense, comités de vigilance, mécanismes communautaires ), des territoires où s’expérimente de facto une nouvelle gouvernance sécuritaire depuis le retrait progressif des forces internationales ( Barkhane, MINUSMA) et la reconfiguration des alliances régionales. Cette recherche s’inscrit dans un moment clé dans lequel l’AES cherche à développer un paradigme sécuritaire alternatif face à l’échec perçu des interventions extérieures, tout en faisant face à des défis sécuritaires majeurs dans un contexte de transition politique au sein des trois Etats membres.
Titre de thèse : Sécurité par le bas et régionalisme émergent : Analyse critique des initiatives locales de gouvernance sécuritaire dans les zones frontales de l'Alliance des États du Sahel (AES).
Domaines d'intérêt: Relations internationales, Diplomatie et Protocole, Paix et Sécurité en Afrique particulièrement au Sahel central (Mali, Burkina Faso et Niger).
Janis GRZYBOWSKI (Chargé de cours)
Bio: Janis Grzybowski is associate professor of International Relations at the Department of Political Science at the ULB. He received his PhD from the Geneva Graduate Institute (IHEID) and was a postdoctoral researcher at Helsinki University as well as a visiting fellow at the Max Planck Institute for Comparative Public Law and International Law in Heidelberg, the American University in Cairo (AUC), the Peace Research Institute in Frankfurt, and the Centre de recherches internationales (CERI) at Sciences Po in Paris. Before joining the ULB, he was associate professor at the Catholic University of Lille. At the ULB he is a member of the REPI, the OMAM, and the CREG research units.
Domaines d'intérêt:
International Relations, international theory, and international political sociology
State creation, secession, and recognition
Political violence and armed conflict
Politics of international law
Amélie KARRER (Assistante)
Bio: Amélie Karrer est doctorante au sein du REPI et assistante au sein du département de science politique de l’ULB. Elle est titulaire d’un master en International and European Governance, avec une spécialisation en Intelligence, Strategy and Risk-Management, obtenu à Sciences Po Lille en 2021. Avant de rejoindre l’ULB, elle a travaillé comme assistante de recherche sur le projet ATLASS 2 (2020-2023), consacré à la résilience alimentaire des territoires.
Présentation des recherches: Sa thèse porte sur la manière dont la France et l’Allemagne, deux puissances moyennes européennes étroitement alliées, ont développé depuis 1945 des stratégies très différentes en matière de sécurisation des approvisionnements alimentaires, et ce malgré une exposition similaire aux crises.
Supervision : Christophe Wasinski (REPI, ULB), Éric Sangar (Université de Lille).
Sophie LEDOUX (Doctorante)
Bio: Sophie Ledoux est doctorante en sciences politiques et sociales à l'ULB. Elle est titulaire d'un Master en sciences et gestion de l'environnement et d'un Master en sciences de la santé publique, à finalité santé environnementale. Avant d'entamer son doctorat, son parcours professionnel s'est axé sur la gestion et l'analyse de données dans différents domaines, dont l'environnement.
Présentation des recherches: Thèse : "Comprendre l’intégration des enjeux climatiques dans les activités du Comité d’aide au développement de l’OCDE" sous la direction du Prof. Romain Weikmans (REPI), avec le soutien de la Fondation Helios.
Le Comité d'aide au développement (qui fait partie de l'Organisation de coopération et de développement économiques) est un acteur historiquement influent dans le domaine de la coopération au développement et un site de négociations pour les politiques internationales de développement. Alors que son objectif principal a été centré sur l'augmentation de la quantité et de l'efficacité de l'aide, le Comité a également progressivement travaillé à l'intégration des questions liées au changement climatique dans l'aide publique au développement. Le projet vise à comprendre comment et pourquoi le Comité – dont le mandat initial n'inclut pas le changement climatique – a intégré les enjeux climatiques dans ses activités, et comment cette intégration se poursuit aujourd'hui.
Domaine d'intérêt: Politique climatique internationale
Mamadou OUANE (Doctorant)
Bourse Esprit libre. Thèse intitulée "Réforme du Code de la Famille au Mali et au Niger" sous la direction d'Isaline Bergamaschi et Mariam Sidibé (maitresse de conférences en science politique à la Faculté des sciences administratives et politiques de l'Université de Bamako).
Matthias PETEL (Postdoctorant)
Bio: Matthias Petel est post-doctorant à l’Université libre de Bruxelles (ULB), affilié au REPI, et également rattaché à la faculté de droit de Harvard. Il a soutenu sa thèse de doctorat en juin 2025 à l’UCLouvain sur la judiciarisation de la gouvernance climatique. Ses autres travaux portent sur les liens entre droits humains et changement climatique, les réparations climatiques et les dimensions politiques et juridiques de la reconnaissance des droits de la nature.
Présentation des recherches: La diplomatie climatique a jusqu’ici été principalement analysée à travers le prisme des négociations internationales menées dans le cadre de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC). Le projet de recherche, dirigé par Romain Weikmans, vise à élargir la focale explorant l’intégration croissante de l’enjeu climatique dans d’autres domaines de la politique étrangère - notamment la diplomatie commerciale, énergétique, financière, sécuritaire et de coopération au développement. La recherche de Matthias Petel s’attache en particulier à explorer la manière dont la crise climatique reconfigure les dynamiques des négociations internationales en matière de dette souveraine : mécanismes de restructuration, annulation éventuelle, report de paiement des intérêts en cas de catastrophes climatiques, et plus largement, réforme du système financier international.
Jan Jasin Sunca (chargé de recherche FNRS)
Dr. Jan Yasin SUNCA is an FNRS postdoctoral researcher at REPI - Recherche et études en politique internationale at ULB – Université libre de Bruxelles. He is conducting a research project on the colonial legacies of the nation-state as a failed project of self-determination and struggles for decolonisation in the postcolonial space, through the experiences of Rojava, North and East Syria, and Chiapas, Mexico.
He obtained a master’s degree in political science from ULB and a joint PhD in political science and sociology from Ghent University (Belgium) and Bielefeld University (Germany). His doctoral research focused on the emergence and materialization of resistance-based political projects against hegemonic world order(s), through a case study on democratic confederalism and the Kurdistan Workers' Party (PKK). His research is broadly inscribed in decolonial historical sociology of the international, with a particular emphasis on the theory of the nation-state, experiences of statelessness, decolonial politics, and postcolonial nationalism.
He has (co-)taught courses on revolutions, nationalism, world history, and political violence at Bielefeld University, Université Catholique de Lille, and Université libre de Bruxelles. Before embarking on academic research, he advised European institutions and several NGOs on relations between the EU, Turkey, and the Kurds, particularly focusing on the dynamics of peace and conflict resolution.
Domaines d’intérêt:
Historical sociology of international relations
Self-determination, the nation-state and autonomy
Conflict analysis and critical peace studies
Theoretical focus:
- Coloniality of power and decolonisation
- Hegemonic world order(s)
- Subalternity and resistance in IR
- The critique of postcolonial nationalism
Diana VOLPE (Postdoctorante)
Bio: Diana Volpe is a postdoctoral Wiener-Anspach Fellow at REPI, Université libre de Bruxelles. Her research project focuses on the offshore administrative detention and border control. She gained her DPhil from the University of Oxford, where her research focused on the process of legitimation of outsourcing of migration control operations in the Mediterranean within the Italian political sphere, and the use of migration control discourse for national identity building. Her research has been supported by Graduate Women International, the Luigi Einaudi Foundation, and the Wiener-Anspach Foundation.
She has (co-)taught courses on International Relations, Migration and Development and the Politics of Forced Migration at the University of Oxford.
Diana is also the Managing Editor of the Border Criminologies blog, and student chair of the board of trustees for People and Planet. She holds a BA in Politics and International Relations from University College Dublin, and an MSc in Refugee and Forced Migration Studies from the University of Oxford.
Research presentation: In November 2023, Italy and Albania signed an agreement allowing Italy to transfer asylum seekers to Albania, to process their claims under accelerated procedures in ad-hoc built reception centres (“offshore processing”). If successful, Italy will pave the way for a new form of externalisation at the EU borders for other Member States to follow. How did this come about, and what implications does it have on asylum? This research project traces the coming into fruition of this deal, its ongoing development in the courts, and, if applicable, its operation in practice. It explores how offshoring policies in migration control are produced and enacted.